Viaduc de la Meuse, Ligne à grande vitesse Est Européenne

Bannoncourt et Lacroix-sur-Meuse, Seine-et-Marne, Ile de France

2005

Conception architecturale des ouvrages et équipements de la Ligne Grande Vitesse Est Européenne

  • Coût du projet : 32,5 M€
  • Maîtrise d’ouvrage : Réseau Ferré de France
  • Maîtrise d’œuvre : Alain Spielmann Architecte avec Scetauroute, Arcadis, SNCF
  • Eiffage TP (mandataire), Baudin-Châteauneuf, Demathieu et Bard, Eiffel CM, SFET

Cette mission concerne l’ouvrage de franchissement de la vallée de la Meuse entre Bannoncourt et Lacroix-sur-Meuse. Cet ouvrage de franchissement fait partie du grand projet de franchissement de la ligne LGV Paris / Strasbourg. La ligne LGV Est s’inscrit dans le département de Seine et Marne, un des quatre départements composants la Lorraine située au Nord – Est de l’hexagone, à proximité des frontières Belge, Luxembourgeoise et Allemande.

Cette section de la LGV Est Européenne est bordée par la Meuse. Le choix architectural a consisté à proposer un viaduc sobre avec une structure de type bi poutres mixte et des piles ayant un même dessin. Ce grand viaduc marque l’entrée et la sortie de la Lorraine.

Le viaduc de la Meuse est un ouvrage d’art d’une longueur totale du tablier de 602,5 m et d’une largeur de 12,5 m. Il traverse la vallée à une hauteur comprise entre 5 et 10 m et repose sur 10 appuis. Le franchissement de la Meuse et des passages routiers est assuré. Notre projet possède 12 travées de 52,5 m chacune.

Les piles courantes en béton ont une forme « tulipe ». Au niveau des têtes de pile, un épanouissement permet d’élargir l’assise afin de donner la place suffisante aux appuis et crée un effet de fleur. Les deux piles au droit de la grande travée sont particulières.

Le travail architectural s’est fait sur l’horizontalité des lignes mises en évidence par la teinte rouge Van Dick des poutres porteuses et des écrans anti-bruit, anti-ballastes tandis que les corniches, en contraste, sont en béton ocre clair produisant ainsi un effet de finesse par une succession de lignes en dépit de la hauteur des structures. Ce qui de la sorte offre « une ligne » à la ligne. Ces choix de couleur participent d’une insertion harmonieuse de l’ouvrage dans le paysage.

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