Mission de maitrise d’œuvre pour l’élargissement et le renforcement du pont   de la première armée française – RD 931 communes de Draveil et Juvisy sur Orge

• Coût du projet : 8 M€
• Maîtrise d’ouvrage : Conseil départemental de l’Essonne
• Maîtrise œuvre : PCM Génie Civil, PCM Aménageurs urbain, PCM Eau et environnement, Spielmann & Chirino Architectures, Arcadis, LIGHTEC CONCEPT Pingat

Ce projet concerne les travaux de renforcement et d’élargissement du pont de la Première Armée Française franchissant la Seine entre les communes de Draveil et Juvisy sur Orge ainsi que ses accès immédiats en amont et en aval.

L’enjeu est de faire une proposition conciliant à la fois les contraintes techniques et structurelles de l’ouvrage existant avec les contraintes de la conception architecturale et paysagère, de la sensibilité esthétique et du respect de l’environnement de la Seine.

L’ouvrage existant est une structure en béton précontraint de 213,5 m de long et 20 m de large. Il repose sur cinq rangés de deux piles (dont deux dans la Seine) avec des travées allant de 19 à 66 m. Le projet prévoit un élargissement avec des dalles en BFUP en encorbellement à l’ouvrage existant, de part et d’autre du tablier. Ces dalles, d’une largeur de 3,70 m, accueillent les cheminements piétons et cycles. Elles sont supportées par des poutres en T en BFUP qui resteront partiellement visibles et cadenceront les perspectives du sous-tablier de l’ouvrage.

Les matériaux utilisés apportent une empreinte contemporaine au pont existant et lui donnent une nouvelle écriture architecturale. Le béton est notamment laissé visible et travaillé à l’aide de matrices. Les nouveaux aménagements comprennent un ensemble de rampes permettant de lier le niveau de l’ouvrage et le niveau des berges de la Seine. Elles ont une largeur moyenne de 1,80 m pour les rampes piétonnes et 1,90 m pour les voies cyclables. Pour l’ensemble du projet, les cheminements sont différenciés par un traitement des revêtements avec des teintes et textures différentes.

L’ensemble de ces aménagements entraine la création de murs de soutènement de hauteur et de longueur variables. Ces murs sont traités à l’aide de matrices béton.